Lorsqu’Adrian Sutil est parti à la faute dans le dernier virage et a planté sa Sauber C33 Ferrari en piste, près de la trajectoire, tout le monde s’attendait à voir la voiture de sécurité en action pour la dégager.
La FIA a choisi de ne pas le faire, ce qui est regrettable selon Lewis Hamilton, à deux titres...
"Il y aurait dû avoir une voiture de sécurité. Comment diable peut-on laisser une voiture à cet endroit pendant deux tours... mais je pense que vous savez pourquoi," lance le pilote Mercedes, qui fait évidemment référence à l’avance en tête de Nico Rosberg, son équipier, qui allait gagner à domicile.
Hamilton ajoute qu’il était très inquiet parce que des souvenirs de l’accident de Tom Pryce en Afrique du Sud 1977 lui étaient remontés à la tête. Le commissaire Frikkie Jansen van Vuuren était décédé dans une collision.
"J’étais vraiment inquiet pour les commissaires. A cet endroit, nous arrivons très rapidement et les commissaires étaient très, très proches. Je ne les avais jamais vu d’aussi près depuis très longtemps. J’ai pensé à l’accident de Tom Pryce parce que cette vidéo passait en boucle dans une école de pilotage à Bedford, quand j’étais gamin."
"Heureusement personne n’a été blessé," ajoute Hamilton.
Fernando Alonso est entièrement d’accord avec le champion du monde 2008.
"Nous espérions que la voiture de sécurité ne rentre pas parce que 17 tours à faire, avec des pneus super tendres, cela aurait été dur. Mais, honnêtement et objectivement, la voiture de sécurité aurait dû être déployée. Cela nous a surpris."