Mercedes fait la fête aujourd’hui à son usine de Brackley, avec tous les employés de l’équipes, les patrons et les deux pilotes.
Lors du discours de Lewis Hamilton, le Britannique a tenu à enterrer la hache de guerre qui avait été déterrée après Monaco puis Spa en 2014. Hamilton a déclaré que Rosberg était "le parfait coéquipier".
"Je connais Nico depuis l’âge de 4 ans et nous sommes passés par des hauts et des bas depuis. Mais je dois dire qu’il a été un excellent équipier. La façon dont il se gère et se comporte en tant que membre de l’équipe est géniale. Hier, cela a été une dure journée pour lui, et il en a eu d’autres également cette saison. Je sais ce que cela fait, je suis passé par là aussi, alors je veux juste faire en sorte qu’il soit certain que je l’apprécie beaucoup comme toute l’équipe l’apprécie."
Certains diront que ce discours est plus facile à tenir alors que l’on vient de gagner la course et de faire un pas presque décisif vers le titre mondial. Mais Rosberg admet que son équipier a été le meilleur cette saison.
"Il a fait une superbe saison, il a été encore plus constant que l’an dernier. Cela a rendu notre bataille pour les victoires et le titre très dure. Mais ce n’est pas encore fini pour 2015, je vais essayer le battre dans chaque course qu’il reste. Je ne veux rien lâcher tant que c’est mathématiquement possible."
"Cela a été dur à encaisser pour moi hier comme cela a été dur de me rendre ici, à cette fête, parce que je n’étais pas vraiment d’humeur à célébrer quoi que ce soit. C’est encore plus dur parce que la course d’hier était la mienne. Subir ce petit problème d’accélérateur fait vraiment mal."
"Mais voir tous nos collègues heureux, avec le sourire, me rend heureux aussi. C’est bien de voir tout ce que l’on peut réaliser ensemble."
Hamilton est maintenant chargé de conclure le travail pour Mercedes avec la possibilité pour lui de remporter le titre à Austin.
"Ce n’est pas encore fait alors je garde les pieds sur terre. Aujourd’hui, nous sommes champions du monde des constructeurs, fêtons cela et pour le reste nous verrons après. Il reste 4 courses et, n’en déplaise à Nico, j’ai aussi envie de les remporter !"