Lewis Hamilton a donné un indice quant à la possibilité de le voir poursuivre avec Mercedes pour plusieurs années. Le Britannique, qui traverse une passe un peu difficile, ne semble pas avoir de baisse de motivation au sein de son équipe.
"Mon espoir pour l’avenir est de continuer à se développer, continuer à exceller et toujours progresser" lance-t-il. "Evidemment, construire notre relation, mais je veux emmener cette équipe plus loin que je n’ai jamais été. Je veux faire partie de ce voyage où Mercedes deviendra l’équipe au meilleur palmarès de la F1."
"Je veux aller le plus loin possible, avec le temps qu’il me reste en tant que pilote, cela prendrait longtemps pour les autres à rattraper. Je pense que cela agacerait particulièrement l’équipe rouge, donc c’est mon objectif."
Hamilton se souvient ensuite de ce qui l’a poussé, en 2012, à quitter une équipe McLaren au sommet de la Formule 1, pour rejoindre Mercedes qui sortait de plusieurs saisons difficiles. Une décision qui s’est avérée excellente par la suite.
"Je me souviens être à Monaco, durant l’été 2012. Niki [Lauda] m’appelle et me dit : ’On te veut !’ Nous n’avions jamais vraiment parlé, Niki et moi. Il n’avait pas une bonne vision de moi, il ne me connaissait pas vraiment. Nous ne nous étions jamais rencontré ni n’avions discuté."
"J’entendais ce qu’il disait à mon sujet dans les médias et je me demandais : ’Pourquoi Niki déverse sa haine sur moi ?’ Et quand nous avons commencé à discuter, nous avons réalisé que nous avions beaucoup en commun, et une vision similaire de la course, du genre : ’Finalement, ce n’est pas un mauvais gars !’"
Il se souvient ensuite comment Ross Brawn, qui vivait ses dernières semaines chez Mercedes, est également venu le voir personnellement, alors qu’il était chez sa mère en Grande-Bretagne.
"Ensuite, Ross est venu chez ma mère et s’est assis dans ma cuisine, ce qui était plutôt cool. J’avais grandi en regardant Michael [Schumacher] remporter tous ces titres, en voyant Ross sur le muret des stands pendant tous ces Grands Prix, et ce gars était dans la cuisine de ma mère en train de me demander, en gros, de remplacer Michael."
"J’aimais l’idée d’avoir vu Michael aller chez Ferrari, dans une équipe qui ne gagnait pas. Faire partie de ce voyage pour finalement gagner, cela semblait incroyable à regarder et je voulais faire une chose similaire."
Il reconnaît avoir eu l’impression d’avoir fait le tour chez McLaren : "J’avais fait tout ce que je pensais pouvoir faire chez McLaren. Je voyais Mercedes comme ce bébé en train de grandir en autre chose et je voulais m’impliquer. Les gens ont vu cela comme un gros risque, mais je prends des risques et c’est palpitant. Si l’on ne prend pas de risque, on ne vit pas."