Lewis Hamilton n’y croyait pas en fin de Grand Pri hier. Parti de la première ligne, il termine 12ème et a dû se battre avec des Williams et des Toro Rosso. En cause ? Les pneus Pirelli que Mercedes n’arrive toujours pas à dompter en course. Le Britannique veut maintenant des solutions.
"Je me sus battu avec des Williams et des Toro Rosso, je ne comprends pas. Après mon voyage à Orlando, je passerai à l’usine pour voir les avancées de l’équipe sur le sujet des pneus, avant Monaco," commence Hamilton.
"Ce n’est pas de la science digne de la NASA je pense ! Je ne sais pas pourquoi cela nous prend autant de temps pour comprendre," dit-il. "Clairement Ferrari et Lotus ont trouvé comment faire. Nous devons y arriver et nous y arriverons à un moment. C’est devenu plus important que jamais après cette course. Il faut prendre du recul et analyser objectivement ce qui s’est passé."
Après le débriefing d’hier soir, Hamilton n’a pas vraiment de premières réponses.
"Nous ne savons pas ce que c’est. Ce sont évidemment les pneus. C’est peut-être notre façon de préparer les pneus en piste ou une chose du genre," pense Hamilton, qui va même plus loin : "Je pense que c’est lié à quelque chose avant même que nous soyons au volant, comment nous préparons les pneus. Peut-être faut-il moins les préchauffer ? Plus ? Je ne sais pas..."
Hamilton n’a en tout cas pas la tête à Monaco, où une pole de Mercedes pourrait être davantage synonyme de victoire sur un circuit où il est presque impossible de dépasser et où l’usure des pneus est beaucoup moindre.
"Honnêtement, je n’y pense pas pour le moment. Je pense juste à comment améliorer cette situation, comment la corriger. Je vais tout faire pour aider les gars à surmonter ça. La voiture est géniale, l’équipe fantastique, il n’y a rien, je crois, que nous ne pouvons résoudre. Je ne pense donc pas à Monaco et je dois encore digérer cette 12ème place parce que c’est une chute qui fait mal."