Lewis Hamilton affirme qu’il ne pense pas trop au classement du Championnat du monde, mais on ne peut s’empêcher d’y penser pour lui.
Avant d’aborder le Grand Prix du Brésil, le pilote britannique compte 21 points de retard sur Fernando Alonso et 10 sur Mark Webber. Pour bien faire, il devrait donc marquer plus de points que ces deux-là dimanche prochain à Interlagos.
"Mes expériences au Brésil ont toujours été assez particulières," commente Lewis Hamilton. "La première fois que j’ai roulé là-bas, j’ai dépassé un tas de voitures, mais je n’ai terminé qu’à la septième place et j’ai perdu le championnat. L’année suivante, j’ai encore participé à une course assez délicate, mais j’ai réussi à décrocher la cinquième place dans le dernier tour et à remporter le titre mondial."
"L’année passée, je m’étais mal qualifié. J’étais dix-septième sur la grille de départ et j’ai bien utilisé mon système KERS pour remonter jusqu’à la troisième place. Ce fut l’une des plus belles courses de ma carrière. Cette année, j’espère que j’aurai une course sans souci," ajoute le champion britannique.
"Nous allons aborder le Grand Prix du Brésil en sachant que notre voiture n’est pas la plus compétitive, mais elle est raisonnablement rapide et elle devrait bien se comporter là-bas. Nous avons un bon moteur et une bonne vitesse de pointe. Je pense donc que nous serons compétitifs. Les qualités de notre voiture devraient nous permettre de dépasser dans le premier virage. C’est probablement le meilleur endroit pour tenter un dépassement," poursuit-il.
Pour conserver des chances réalistes de décrocher sa deuxième couronne mondiale, Lewis Hamilton doit devancer Fernando Alonso et Mark Webber dimanche prochain au Brésil. Il le sait, mais il n’a pas envie de trop y penser...
"Je sais que le Championnat du monde est dans les pensées de tout le monde pour le moment, mais pour ma part je n’y pense pas trop. J’ai besoin d’un très bon résultat au Brésil afin de poursuivre la bataille jusqu’à Abu Dhabi et ce sera ma priorité. La bataille s’annonce serrée," conclut Lewis Hamilton.