Brendon Hartley a fait ses débuts en Formule 1 avec une plus grande expérience que s’il les avait fait lorsqu’il était un jeune pilote de la filière Red Bull. Selon lui, c’est ce qui lui a permis de tenir lors de cette fin de saison très chargée.
En effet, il a enchaîné huit week-ends consécutifs de compétition entre le 15 octobre et le 26 novembre. Un planning très intense qui l’a fait puiser dans ses réserves d’énergie ainsi que dans ses capacités à gérer son temps et l’énergie en question.
"Je pense que je n’aurais pas été capable de gérer la pression il y a huit ou neuf ans, ni la gestion du stress que ça implique" explique Hartley. "Je suis heureux de la manière dont je m’en suis sorti, j’étais très fatigué à plusieurs reprises.
"Je me sentais à plat, donc c’était un peu mieux de ne pas avoir à trop changer de fuseau horaire sur les derniers week-ends, je me sentais un peu mieux. L’équipe a été géniale pour ne pas trop me surcharger quand ils n’en avaient pas besoin, tout en essayant de conserver de la simplicité".
Cette gestion et les performances montrées en fin de saison lui ont offert un ticket pour la saison 2018, que Hartley espère mettre à profit pour s’installer en F1 à plus longue durée.
"La course d’Austin était un grand moment de ma carrière. Je savais que je ne devais rien faire de stupide, faire les choses pas à pas et ça a été le cas. Signer pour être pilote de F1 à temps plein m’a enlevé un gros poids des épaules".
"Je suis fier et optimiste, je crois en mes capacités, mais je suis également conscient de la somme de travail à accomplir et je respecte les autres pilotes car je sais qu’ils sont très bons et travaillent très dur".