Brendon Hartley a vécu un Grand Prix d’Australie très compliqué, avec un plat sur un pneu ainsi qu’une crevaison suite auxquels il a terminé dernier. Mais le plus frustrant pour le Néo-Zélandais aura certainement été de découvrir que le moteur Honda manquait cruellement de performance, même s’il ne lui trouve pas que des défauts.
"J’ai piloté avec un moteur différent à la fin de la saison dernière" a expliqué Hartley. "Je pense que le moteur Honda est plutôt flexible dans son utilisation. Le DRS et la vitesse de pointe font partie d’un dépassement mais de ce que j’ai vu jusqu’ici, il est plutôt fluide et assez simple à gérer."
"Tout va dans la bonne direction, il n’y a pas vraiment d’inquiétude de mon côté. De ce que je sais, Honda a des améliorations aussi. Il n’y a pas d’inquiétude du côté de sa facilité d’utilisation. Je ne peux pas commenter au sujet de ce que Mercedes fait, mais nous avons quelques outils pour faire en sorte que nos dépassements fonctionnent."
Un optimisme qui semble quelque peu démesuré après que les deux Toro Rosso ont été éliminées en Q1 et que Hartley a été le plus lent en course lors de très nombreuses phases de celle-ci. Il est ravi d’être bien intégré dans l’équipe.
"Je me sens bien dans l’équipe et dans la voiture, bien plus que l’an dernier. Avec le recul, on aurait du faire trois tentatives en qualifications, je pense que ça nous aurait donné une meilleure chance d’aller en Q2. Avec un demi-dixième de seconde de mieux, je serais passé en Q2 et j’aurais eu une autre chance d’améliorer."
"Mais je me sens bien, j’ai senti que je savais ce que je voulais de la voiture. De ce point de vue, je suis très heureux, j’ai bien géré mon temps dans l’équipe. Nous n’avons simplement pas obtenu les résultats visés. Comme nous l’avons vu, ils étaient de toute manière hors de portée."