Norbert Haug pense qu’il n’y a plus de place dans le calendrier de la Formule 1 pour y incorporer à nouveau le Grand Prix de Bahreïn, à moins de terminer la saison en décembre !
La pause estivale de quatre semaines sera respectée, la chaleur de Bahreïn étant insupportable en août, et la seule solution possible est d’organiser l’évènement conjointement avec Abu Dhabi, à une semaine d’écart.
Le problème c’est que dans un sens cela ferait trois courses en trois semaines avec l’Inde, Bahreïn et Abu Dhabi et dans l’autre sens trois courses en trois semaines avec Abu Dhabi, Bahreïn et le Brésil. Un casse-tête logistique pratiquement insoluble et une forte pression sur les personnels.
"Trouver le bon créneau dans ce calendrier déjà très chargé va être une tâche très difficile. Trois courses de suite, ce n’est pas faisable. On doit penser avant tout aux personnes," explique Haug, le directeur de la compétition de Mercedes Benz.
Son compatriote allemand, le pilote Virgin Timo Glock, pense comme lui. "Pour les pilotes ce serait possible, je ne vois aucun problème pour moi. Mais pour l’équipe et les mécaniciens ce serait très différent et très difficile."
Le directeur de Red Bull Racing, Christian Horner, se classe dans les optimistes. "Ce serait certainement un gros challenge que d’y arriver. Mais rien n’est jamais impossible."