En 22 ans passés chez Mercedes, Norbert Haug a un gros stock de souvenirs, des bons et des mauvais. Mais il ne veut retenir que le meilleur.
"Les meilleurs moments, il y en a tant eu... Quand nous avons eu des accidents où rien de sérieux n’est arrivé : comme Mika Häkkinen chez McLaren ou notre accident du Mans."
"J’aurais été dévasté, déprimé et choqué si quelqu’un avait été blessé ou tué", affirme l’Allemand.
En termes de résultats sportifs, les motifs de satisfaction ne manquent pas. "80 victoires en F1 et 6 championnats du monde. Et maintenant les flèches d’argent sont dans la bonne direction. Le GT en 1997, en 1998, nous avons presque tout gagné. Tellement de bons moments."
En sport, comme dans la vie, il y a forcément des hauts et des bas. Y a-t-il des choses que Norbert Haug voudrait oublier ? L’Allemand est un optimiste et ne voit que les bons côtés. "Non, je suis quelqu’un d’heureux. J’ai toujours été un manager très heureux. Je n’ai pas de mauvais souvenir."
Il reconnait quand même avoir vécu des moments difficiles, comme en 2012. "Bien sûr j’ai beaucoup souffert l’an dernier. Si dans le meilleur des cas vous ne pouvez vous qualifier que 12è, évidemment c’est un peu frustrant."
"Mais vous apprenez toujours des problèmes. Vous devez être fort et vous en remettre. Si vous ne pouvez pas le supporter, vous ne pouvez pas le faire", explique-t-il.