Nick Heidfeld a déjà marqué autant de points que Pedro de la Rosa, son prédécesseur chez Sauber, et pourtant l’Allemand n’a disputé que trois courses pour l’équipe suisse alors que l’Espagnol en avait disputé quatorze avant d’être limogé.
"J’aime le circuit d’Interlagos," affirme Nick Heidfeld. "Ce n’est pas un circuit très long, mais il est exigeant. On y tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et cela met certains muscles de notre cou à rude épreuve. Le virage que je préfère est le sixième, un double droit en montée. Il est rapide et on le négocie en aveugle. Il y a déjà eu des courses incroyables sur ce circuit. Les conditions climatiques jouent souvent un rôle crucial."
"C’est au Brésil, avec Sauber, que j’avais décroché mon premier podium en 2001. La course s’était disputée sous la pluie et c’est une course que je n’oublierai jamais. En 2002, je me souviens que tout d’un coup, une voiture s’est retrouvée sur la piste alors qu’elle n’avait rien à faire là. Le conducteur avait ouvert sa porte et je m’attendais à ce qu’il sorte de sa voiture. Ces quelques secondes m’ont semblé être une éternité. S’il était sorti, je pense que je n’aurais rien pu faire pour l’éviter. Heureusement, il n’est pas sorti," poursuit-il.
"Ces quatre dernières années, le championnat s’est joué au Brésil et cela pourrait encore arriver cette saison. Quoi qu’il en soit, les chances que nous aurons une course excitante sont très élevées," conclut le pilote allemand.
Dimanche prochain, Nick Heidfeld participera à son 10e Grand Prix du Brésil. C’est une course qu’il n’a terminé que trois fois et à chaque fois au volant d’une Sauber : en 2001 (3e), en 2007 (6e) et en 2008 (10e).