Le pilote Mercedes Lewis Hamilton remporte ce Grand Prix du Brésil trempé et interrompu à plusieurs reprises en utilisant les Pirelli Cinturato Blue pluie, après deux jours d’essais passés sur le sec. Pour des raisons de pluie torrentielle, tous les concurrents devaient partir en Pirelli Cinturato Bleus pluie. Un autre Safety Car permit à certains concurrents, dont Red Bull, de passer en pneus intermédiaires assez tôt dans la course. Max Verstappen reprenait alors la course en quatrième position, le plus haut rang occupé par les intermédiaires.
A la suite de l’accident de la Ferrari de Kimi Raikkonen, la période de neutralisation sous drapeau rouge qui débutait après le 20e tour se poursuivait par une nouvelle période sous Safety Car de sept tours. La suite ? Une autre période sous drapeau rouge s’ensuivit avec un second départ derrière la Safety Car ! Quelques tours plus tard, certains pilotes choisissaient de rentrer à leurs stands pour chausser à leur tour des intermédiaires, en dépit de la pluie qui ne ralentissait pas, pour tenter d’imiter Daniel Ricciardo qui brillait alors en piste ainsi équipé. Malheureusement, la pluie redoublait d’intensité et les « pluie » redevenaient le choix évident pour tous. Et comme la course avait débuté sur ces Pirelli sculptés obligatoires, le règlement dispensait les F1 de recourir aux pneus secs pour le reste de l’épreuve.
"On nous a gratifié d’un spectacle fantastique, dans des conditions extrêmes, avec des pilotes qui optaient pour les deux qualités de gommes disponibles pour produire un spectacle et des dépassements fantastiques, roues contre roues," déclare Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport.
"Mais ce qui nous fait le plus plaisir, c’est de voir que les spectateurs ont finalement pu assister à un Grand Prix en entier, en dépit des retards et des périodes de neutralisation. Ce fut une épreuve compliquée et longue, avec des passes d’armes magnifiques, telles que celles offertes par Max Verstappen et Felipe Nasr, sur son territoire, tout comme le retour en fin d’épreuve de Fernando Alonso. Tous ont prouvé aujourd’hui que l’on peut briller, même dans les pires conditions de piste."
Le Baromètre vérité Pirelli :
Lewis Hamilton s’est imposé sans même réaliser un véritable arrêt au stand en course, même s’il a changé deux fois de pneumatiques, passant deux fois des « pluie », lors des périodes sous drapeaux rouges. Les stratégies prévues n’ont pas servi à grand chose hier. Il s’agissait cette fois de réagir au mieux et au plus vite aux circonstances changeantes, tout en donnant aux pilotes les armes pour se battre et rallier l’arrivée.