Depuis 5 ans, Pirelli et la Formule 1 vivent une relation tumultueuse, dont les dernières aventures se sont soldées par des éclatements de pneus à Spa-Francorchamps. Et alors que le manufacturier italien est en concurrence avec Michelin pour la fourniture des pneumatiques après 2016, Paul Hembery, le patron de Pirelli, a déclaré à Monza qu’il faudrait davantage d’essais si Bernie Ecclestone voulait que la marque reste en 2017.
« Nous avons maintenant un accord, explique Hembery en référence aux critiques des pilotes qui devraient dorénavant se faire en privé : il devrait y avoir des échanges plus clairs entre nous tous, de façon à tous regarder dans la même direction. La plupart du temps, j’apprécie mon travail mais il peut se révéler ingrat. La F1 est un bon sport mais ça ne signifie pas qu’on ne devrait pas changer certaines choses. Je pense que les attentes doivent être bien plus réalistes par rapport à ce que nous pouvons faire ou non. »
« Si nous ne sommes plus là, ils auront toujours besoin d’un fournisseur de pneus. Et si d’autres gens prêtent attention à ce qui se passe parfois en F1, ils pourraient avoir l’impression qu’il est impossible d’y faire son travail comme on l’entend. La Formule 1 doit montrer qu’elle est capable de travailler avec ses partenaires. »