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Hockenheim : Le point technique

Ce qu’il faut savoir sur le GP d’Allemagne

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Le point technique sur le tracé...

T2 – Une monoplace stable au freinage est requise au deuxième virage pour permettre une sortie propre et une excellente relance vers la section la plus rapide du circuit.

T3-T4 – De bonnes aptitudes de changement de direction sont nécessaire pour que l’arrière se positionne parfaitement en sortie et optimise l’accélération en ligne droite.

T6 – Lancés à pleine vitesse, les pilotes freinent vers cet important virage, le plus lent du tracé. Une bonne traction est capitale à sa sortie.

T7 – Virage rapide, le T7 se négocie à plein régime avec peu d’essence, mais il se révèle plus piégeux selon la charge du réservoir.

T10 – Un véritable défi à maîtriser avec son dévers. S’il peut se négocier à pleine charge avec une bonne voiture en fin de course, ce sera beaucoup plus dur avec une monoplace lourde.

De forts appuis aérodynamiques sont requis entre les virages 12 et 17, la portion lente et étroite du Stadium où les dépassements sont difficiles.

... et sur le groupe propulseur

Environ 65 % du tour se négocie à plein régime grâce aux quatre longues lignes droites. Mesurant plus d’un kilomètre, la Parabolika se situe parmi les plus longues de la saison avec celles en Chine et à Abu Dhabi. Les groupes propulseurs y passeront plus de 14 secondes à pleine charge, soit l’un des plus longs moments de l’année.

Les pilotes dépasseront à trois reprises 290 km/h (ou plus de 300 km/h par deux fois) sur les deux premiers tiers du tour, soumettant le moteur à combustion interne et le turbo à de fortes charges.

La récupération d’énergie au freinage est relativement aisée puisque les lignes droites sont reliées par des virages lents et à moyennes vitesses, à l’instar de l’épingle et de l’ancien Stadium. C’est un bon point en ce qui concerne la consommation d’essence.

Avec une lente épingle négociée à 60 km/h, un droite rapide et le nouveau stadium, la dernière partie du tour possède une vitesse moyenne bien moins élevée que les secteurs précédents. Le caractère sinueux et étroit de cette portion requiert une bonne stabilité au freinage et une excellente réponse du couple, en particulier dans le Stadium où la moyenne atteint 200 km/h.

Avec de telles contraintes sur chaque élément du groupe propulseur, tout va devenir très chaud et les températures ambiantes élevées ne feront qu’aggraver ce défi. Pour éviter tout risque de surchauffe, il est probable que les équipes utilisent un système de refroidissement modifié tout en ajustant l’emploi des composants du groupe propulseur.

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