Hockenheim a déjà réagi aux propos de Bernie Ecclestone, qui affirmait hier en Malaisie qu’il n’était pas certain que le Grand Prix d’Allemagne puisse rester sur le calendrier de la F1 en 2016.
Le circuit allemand dispose d’un contrat pour 2016 et 2018, dans le cadre de l’alternance qui avait été négociée avec le Nurburgring. Cette alternance n’est plus d’actualité mais Hockenheim souhaite que sa part du contrat soit respectée.
"Nous avons des contrats pour 2016 et 2018," indique le patron d’Hockenheim, Georg Seiler. "S’ils ne sont pas respectés, il y aura des conséquences."
Ecclestone dispose-t-il d’une clause pour annuler le contrat si le Nurburgring ne peut assurer l’alternance ? C’est possible, mais aucune partie ne l’a confirmé.
Le Nurburgring n’a d’ailleurs pas exclu de tenir sa course en 2017, dans le cas où des changements de règles (moteurs de 1000 chevaux, voitures plus spectaculaires, etc.) sont décidés.
"En principe, il est possible de tenir une course de F1 en Allemagne," indique le directeur, Carsten Schumacher, "mais pas dans les conditions actuelles. Le sport doit être assez attractif pour que 80.000 fans aient envie de faire le déplacement jusqu’au circuit. Si c’est le cas, vous pouvez financer le prix demandé par la FOM."
"Je ne pense pas qu’il soit juste de pointer du doigt les organisateurs pour cet échec. Toutes les parties prenantes ont un rôle à jouer," conclut-il.