Les courses se suivent et se ressemblent pour McLaren-Honda, mais Yasuhisa Arai, le président du projet Honda F1, promet des progrès pour bientôt sur le moteur, qui est clairement le point faible de la McLaren.
L’impatience semble d’ailleurs s’installer à Woking, notamment du côté d’Eric Boullier, qui déclarait à Silverstone que Honda devait se dépêcher de progresser. Mais le motoriste japonais ne semble pas forcément aussi pressé que les Anglais.
Arai a cependant tenu à faire le point sur cette situation compliquée et assure que les relations entre McLaren et Honda ne se sont pas dégradées.
"Nous avons connu le succès ensemble dans les années 80," déclare le Japonais. "Il y a une confiance mutuelle. Bien sûr il y a de la pression car nous devons progresser, mais nous discutons de cela tous ensemble. Il arrive parfois que nous ayons une solution et que l’équipe en ait une autre, mais c’est quelque chose de normal dans ce genre de relation."
McLaren serait également frustrée par le fait que Honda refuse d’accepter les ressources que l’équipe est prête à lui offrir.
"Nous travaillons avec la technologie McLaren depuis le début du projet. Ils ont développé un logiciel pour notre moteur, selon nos demandes et ils ont fait du très bon travail," ajoute Arai.
"Nous n’avons cependant pas besoin d’aide avec les problèmes technologiques. Les conseils, en revanche, sont toujours les bienvenus."
Alors que Ron Dennis met clairement la pression sur Honda, Arai affirme que les dirigeants de la firme japonaise en mettent davantage. Concernant les progrès du moteur, il les promet pour bientôt.
"Pour la deuxième partie de saison. A Spa-Francorchamps j’espère. Je dirais que nous avons construit une bonne base de développement. Nous avançons étape par étape, nous atteignons nos objectifs. Je sais que les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes des fans, mais nous savons ce que nous faisons. Laissez-nous un peu de temps."
"La deuxième partie de saison sera meilleure, je le promets," conclut Arai.