Les premières réactions des patrons face au calendrier de 22 courses ratifié par le Conseil Mondial de la FIA la semaine dernière commencent à affluer. Chez Red Bull Racing, Christian Horner estime tout simplement que 22 courses, c’est trop.
"Je pense que nous reconnaissons tous que 22 courses, c’est au-delà de la limite raisonnable. Cela engendre énormément de travail et de fatigue pour une équipe et toutes les personnes qui accompagnent le grand cirque de la F1," estime Christian Horner.
"Si vous faites 22 courses en vol économique, tout autour du monde, que vous devez être sur place presque une semaine avant la course et en repartir juste après, c’est dur. Cela va en faire une saison très difficile pour les organismes."
Le chiffre idéal ? "Que l’on reste à 20, c’est déjà le point de saturation. Mais je comprends pourquoi Bernie Ecclestone pousse pour qu’il y ait de nouveaux pays au calendrier."
Concernant l’enchainement incroyable Monaco - New Jersey - Canada, 3 courses en 3 semaines, Horner déclare que "c’est faisable, bien entendu. Mais faire le trajet Europe - Etats-Unis en quelques jours, avec tout le matériel, va coûter très cher."
Horner tire espoir du fait que certaines courses ne sont pas encore confirmées pour abaisser le nombre à 21, voire 20 au final.
"Nous verrons bien. Le New Jersey a finalement été intégré donc cela suppose qu’il va bien se dérouler. Pour le Mexique et la Corée c’est moins certain. Le calendrier a beaucoup changé ces dernières semaines alors je suis certain qu’il y aura encore quelques ajustements d’ici au calendrier définitif publié en fin de saison."
Pour Martin Whitmarsh, même son de cloche. "Cela va être douloureux pour tout le monde mais nous y sommes habitués. Si nous assumons que certaines courses ne se feront pas et nous savons lesquelles sont en doute, il y a aura des trous dans le calendrier. Des trous qui ne seront pas bien placés en plus pour le repos de chacun."