Plusieurs patrons d’équipe ont récemment suggéré à Red Bull de prolonger encore d’une année sa coopération avec Renault, si c’est encore possible.
Mais pour Christian Horner, il n’en est pas question : le moteur français a trop de retard pour constituer une solution viable pour son équipe, même à moyen terme.
"Depuis le changement de règles qui a imposé ces nouveaux moteurs, la F1 est entrée dans un monde très différent. Il n’y a plus que deux moteurs (Mercedes et Ferrari) qui peuvent réellement courir pour la victoire. Malheureusement Renault n’est pas dans la course," lance le patron de Red Bull Racing.
"Il semble qu’il leur faudra encore 2 ou 3 ans au moins avant qu’ils ne soient de nouveau en position de gagner. En tant que client payant, nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre aussi longtemps."
Le divorce avec Renault n’a pas été officialisé mais il ne faut pas s’attendre à un communiqué selon Horner.
"C’est tout comme. Nous n’avons pas de moteur pour 2016. La situation est critique."
Les dirigeants de Red Bull n’ont pas cessé d’étaler en public leur querelle avec Renault. Cela dissuade-t-il les autres motoristes de s’allier avec cette équipe ?
"J’en doute," répond Horner. "Peut-être que nous avons été coupables d’être honnêtes, que ce soit dans mes commentaires, ceux d’Adrian Newey, d’Helmut Marko ou, encore plus importants, ceux de Dietrich Mateschitz. C’est lui qui paie la facture au final. Je ne crois pas que cela a eu un impact ou une influence sur un autre fournisseur de moteurs."