Sergio Marchionne, le président de Ferrari, a donc confirmé hier en Autriche avoir fait une offre pour motoriser Red Bull dans les années à venir. L’équipe autrichienne ne se retrouverait donc pas sans moteur si elle décidait de poursuivre sans Renault ou si Renault décidait de quitter la F1.
Pour Christian Horner, ce n’est malheureusement pas une offre dont il peut tenir compte.
"M. Marchionne nous a fait une offre très sympathique. Je suppose que les moteurs seraient gratuits bien entendu ! Mais je suppose aussi qu’il ne vous a pas dit les termes de cette offre, cela m’aurait beaucoup intéressé."
"C’est une offre généreuse mais nous avons tout d’abord nos propre problèmes à résoudre. De plus nous avons un contrat avec Renault jusqu’à la fin de l’année prochaine."
Marchionne a indiqué qu’il pouvait fournir son moteur "à n’importe qui, du moment qu’il était payé. Mais je dois dire que si nous devions retrouver notre moteur chez Red Bull, j’espère que notre moteur gagnerait plutôt chez nous que chez eux."
C’est justement la crainte de Christian Horner : recevoir des moteurs moins bons que l’équipe d’usine.
"Nous avons toujours envie de gagner et vous ne pouvez pas gagner une course de chevaux avec un poney."
La solution idéale pour Red Bull serait l’arrivé du groupe Volkswagen en F1, sous sa propre marque ou celle d’une de ses filiales, Audi, Porsche ou Lamborghini.
"J’ai été clair là-dessus : j’ai demandé et continue de demander à Audi et Volkswagen de venir en F1. Je n’aurais aucun problème à les affronter en piste. Ce sont deux grandes marques qui pourraient faire de grandes choses dans notre sport. Je les attends les bras ouverts," conclut Marchionne.