Christian Horner aurait tout pour être heureux à la tête de l’équipe Red Bull Racing si des controverses ne venaient pas de temps en temps gâcher les résultats formidables obtenus par son équipe depuis 2010. Et très souvent ces polémiques sont nées de la rivalité entre ses deux pilotes et ont fait le tour des médias, bien plus que les victoires. De quoi entacher la popularité d’une équipe...
"Quand vous avez deux pilotes compétitifs, il faut s’attendre à avoir des problèmes de temps en temps et une zone de turbulences qui en découle. Mais le monde moderne, couvert par les médias et les réseaux sociaux, permettent de diffuser instantanément des opinions qui ne sont parfois basées sur aucun fait," commente Horner.
"Je suis au final jugé sur mes résultats, pas sur ma popularité. J’ai réussi avant d’arriver en F1 et j’ai réussi en F1. Je ne suis pas jugé sur ce que je dis mais sur ce que je fais. 36 victoires, 48 poles et 6 titres démontrent que nous avons rejoint un club d’équipes très fermé."
"Mon travail est de faire au mieux pour l’équipe et de protéger les intérêts de chacun des employés, y compris les pilotes. La F1 n’est pas un concours de popularité. Le succès appelle le succès et c’est la meilleure façon de devenir impopulaire. Certains membres du paddock le vivent mal. Il y a des équipes qui n’ont pas gagné de titre constructeurs depuis très longtemps. Mais si mon travail ne fait pas de moi le plus populaire ou le plus invité à des diners, je m’en fous."