Il y a déjà eu sept Grands Prix cette saison et les équipes ne parviennent toujours pas à bien comprendre ou à maîtriser le fonctionnement des pneus. Cette situation inhabituelle pourrait d’ailleurs se prolonger jusqu’à la fin de la saison...
"Je crois que la fenêtre idéale d’utilisation des pneus est si étroite que ça complique les choses," explique Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull. "Vous pouvez privilégier la qualification et être mal le lendemain en course. Ou alors vous pouvez sacrifier la qualification comme Lotus le fait et être probablement plus compétitif en course. Selon moi, cela va se passer comme ça lors des treize prochaines courses de la saison. C’est vraiment très délicat."
Choisir la bonne stratégie pour la course est donc devenu un vrai casse-tête. Dimanche passé au Canada, Red Bull s’est trompé, comme Ferrari. "A Montréal, il y a un pilote qui a pris le départ de la fin du top 10 (Grosjean) et un autre de la 15e place (Perez) et ils ont terminé la course sur le podium. Quant à nous, nous avons décroché la pole position, nous menions la course au 15e tour et nous avons commencé à avoir de gros problèmes à sept tours de l’arrivée."
Sebastian Vettel s’élançait en effet depuis la pole position, mais c’est à la quatrième place qu’il a terminé le Grand Prix du Canada.