Les projecteurs se sont bien braqués sur Max Verstappen lors du dernier Grand Prix d’Italie, mais pas pour les bonnes raisons selon Christian Horner.
Le directeur de Red Bull regrette que la performance de son pilote, qui a retenu la Mercedes de Valtteri Bottas durant la majeure partie du Grand Prix, ait été occultée par sa pénalité de cinq secondes et sa colère à la radio.
La résistance de Max Verstappen, qui avait une première fois coupé le premier virage avant de tasser Valtteri Bottas, avait été jugée virile et incorrecte pour la FIA. En conséquence de sa pénalité, Max Verstappen a fini 5e de la course, derrière Valtteri Bottas et Sebastian Vettel.
« C’était un vrai défi que de garder Valtteri Bottas derrière lui » détaille Christian Horner. « Max a tout donné pour garder sa position. La Mercedes était juste une voiture plus rapide – nous n’aurions pas dû être devant elle pour commencer. Donc à 10 tours de la fin environ, quand vous êtes devant une Mercedes à Monza, et si vous repensez à nos points faibles, on peut dire que c’était un pilotage magnifique de Max. »
A propos de la pénalité des commissaires, Christian Horner ne soutient pas à 100 % son pilote, et adopte un point de vue plus nuancé que le Néerlandais, qui n’en démord toujours pas.
« Max aurait dû lui laisser probablement quelques centimètres de plus. Si les rôles avaient été inversés, nous aurions avancé cet argument. »
« Je suppose que le problème, c’est que si vous regardez d’autres incidents, comme celui entre les Force India – ou peu importe leurs noms – et les Haas, alors, vous voyez qu’il y avait aussi eu un contact, et des pièces avaient été arrachées de partout. Et cet incident n’avait pas même été reporté aux commissaires. »
« Nous l’acceptons. Ce qui est décevant, c’est que ça a fait la différence entre un podium et une cinquième place. Max a évolué au-dessus du potentiel de la voiture tout le week-end et sa course fut très solide. Mais nous allons redoubler d’efforts et nous concentrer sur le prochain Grand Prix. »