Red Bull Racing voulait éviter d’y avoir recours, mais elle a fini par appliquer des consignes d’équipe dans son histoire, entre Sebastian Vettel et Mark Webber. Cependant, son patron, Christian Horner, pense que Mercedes a raison de laisser ses pilotes se battre comme Toto Wolff le permet depuis 2014.
"Pour moi, leur dernière touchette à Montréal au départ, c’était un incident de course. C’était musclé mais cela ne nécessitait pas de prendre des mesures," déclare Horner lorsqu’on lui demande s’il en parlerait aux pilotes à la place de Wolff.
"Ce sont juste deux pilotes que ne veulent pas laisser le moindre centimètre à leur équipier pour le championnat. Et c’est parfait ainsi. Je doute qu’ils pensent en équipiers une fois en course, ils se battent pour le même bout d’asphalte."
"Je ferais la même chose que Toto : je les laisserais se battre pour le titre. Ils sont en course tous les deux. A moins de condamner l’un d’eux à être pilote n°2, il faut les laisser se battre."
Horner a pourtant demandé à ses propres pilotes d’intervertir les positions en début de course, Ricciardo étant plus rapide que Verstappen.
"Il n’y a pas de problème. Max avait un peu plus de mal que Daniel avec ses pneus. Mais la voiture de sécurité virtuelle est intervenue et Max a pu sortir de la zone de DRS. Il n’y avait plus de raison d’interférer. Nous les prévenons, comme nous l’avons fait avec Max. Après au bout d’un certain moment, s’il faut vraiment agir, nous leur demandons clairement. Mais cela n’a pas été nécessaire"