Christian Horner, le directeur de Red Bull Racing, a déjà évoqué les problèmes de son équipe à l’usine cette année, qui ont mis la RB13 sur de mauvais rails, notamment du côté de l’aérodynamique.
Le Britannique a évoqué un manque de corrélation entre la piste, les simulations et la soufflerie mais, selon une source en interne, c’est Adrian Newey qui aurait sous-estimé le potentiel du nouveau règlement en termes d’appuis aérodynamiques.
Horner nie catégoriquement.
"C’est simplement que la piste ne reflétait pas les chiffres théoriques, obtenus avec nos outils. Sans cela, nous aurions été parfaitement dans le coup dès le début, avec Mercedes et Ferrari sur le plan de l’aéro," explique-t-il.
"Comme je l’ai dit, cela nous a fait perdre environ 8 semaines. Nos hommes ont dû travailler deux fois plus parce que, bien évidemment, les autres ne restent pas les bras croisés à attendre qu’on les rattrape."
Christian Horner blâme plus facilement Renault que son équipe.
"Nous n’avons gagné que 2 dixièmes avec le moteur depuis le début de la saison. Mais selon les propres estimations de Renault, ils sont en retard sur leur objectif. Eux aussi travaillent très dur pour rattraper le retard."
La clarification de la FIA quant à l’utilisation de l’huile dans l’essence n’a pas fait de tort au motoriste français selon Horner.
"Non, cela bénéficiait vraiment à ceux qui utilisaient ce système, mais ce n’était pas Renault. Maintenant tout le monde est à la même page."
Enfin Red Bull a-t-elle souffert de la clarification sur les suspensions dites actives ?
"Nous avons testé ce système mais nous n’avons pas trouvé de gain suffisant pour justifier le poids additionnel. Je ne pense donc pas que cela nous a handicapé."