Red Bull avait tellement d’inquiétudes concernant les pneus, avant de finalement signer un doublé au Grand Prix de Belgique, qu’elle a envisagé de faire partir ses voitures en dernière position, depuis les stands.
En course, les Pirelli de Vettel et Webber, comme ceux des McLaren ou des Ferrari souffraient de blistering, c’est-à-dire de la perte de gros morceaux de gomme. Finalement le problème s’est révélé moins pire que prévu.
Après que la FIA se soit opposée à donner des pneus neufs aux équipes avant le départ, Horner a "envisagé de faire partir les deux voitures depuis les stands, avec des pneus durs. Cela n’aurait pas été bon pour le championnat mais le risque était vraiment grand. Les morceaux arrachés étaient clairement visibles sur les pneus qui ont fait Q3. Et pas seulement sur nos voitures mais aussi sur toutes les autres voitures rapides."
Les équipes Ferrari, Force India et Williams se sont aussi opposées à ce que la FIA permette aux teams de partir avec des pneus neufs depuis la grille de départ.
"Le résultat final est fantastique mais il a fallu être très conservateur pendant la course. Maintenant nous devons affronter Monza, notre plus gros défi de l’année avec ses longues lignes droites. Il va y avoir une belle bataille," ajoute Horner, heureux de revoir une Red Bull et Vettel sur la plus haute marche du podium.