Sebastian Vettel a, logiquement, plus de critiques que de soutien après son action contre Lewis Hamilton hier à Bakou.
Alors que la FIA pourrait réouvrir son cas devant le Tribunal Sportif International (lire notre information parue précédemment), c’est son ancien patron chez Red Bull, Christian Horner, qui admet ne pas comprendre la réaction du quadruple champion du monde.
"Il semble que Sebastian a cru que Lewis l’avait testé au freinage. Il s’est mis en colère, il a perdu le contrôle de lui-même et ça ne pouvait finir qu’en pénalité," commente le Britannique.
"C’est dans l’intensité du moment mais la pénalité était inévitable. Je pense que Lewis était en colère parce qu’il a dû s’arrêter pour résoudre son problème de repose-tête et qu’il est ressorti derrière Vettel, qui lui a été pénalisé. Mais tout cela est du ressort des commissaires."
"Je dois dire que je suis surpris de la part de Seb. C’était comme s’il n’était plus lui-même momentanément. Les émotions montent très haut, surtout quand on est en lutte pour le titre."
"Cela va mettre le feu à leur rivalité pour le reste de la saison. Nous allons avoir un grande bataille pour le titre, c’est certain !"
Red Bull pourrait jouer l’arbitre ?
"Pour le championnat ? Non, nous sommes déjà trop loin. Mais nous gagnons peu à peu en compétitivité et nous pourrons peut-être leur prendre quelques victoires d’ici la fin de l’année."