Luca di Montezemolo a qualifié de "blague" l’affirmation de Bernie Ecclestone selon laquelle Christian Horner est son successeur idéal à la tête de la F1. Le patron de Ferrari préfère en rire, même s’il ne doit pas apprécier la montée en puissance de Red Bull ces dernières années.
"Les années passent et Bernie aime de plus en plus faire des blagues à ce que je vois," répond l’Italien, avec ironie. "Je suis heureux de voir que Bernie a toujours un mot pour rire."
Voilà qui n’est guère sympathique pour Christian Horner. N’est-ce pas un moyen de souligner que Ferrari a moins de poids sur la politique en F1 qu’il y a quelques années à peine ?
"Moins de poids politique ? Cette idée fait le tour du paddock depuis que le début de ma collaboration avec Enzo Ferrari dans les années 70 ! Le fait est que nous avons conclu un accord avec Ecclestone et la FIA et nous sommes la seule équipe avec un droit de véto : Avoir plus de poids politique que nous c’est impossible ! Nous sommes conscients de notre force en Formule 1, un sport qui, sans nous, serait complètement différent. Cela dit, il est vrai que le poids vient aussi avec une voiture capable de gagner et cela nous manque. Tout le reste n’est que bavardage."
A écouter Montezemolo, Ferrari est là pour faire la pluie et le beau temps. L’échange d’amabilités se poursuit concernant la FIA cette fois. "Une autorité sportive forte est toujours une priorité pour Ferrari. Todt sera bientôt confirmé à nouveau à la tête de FIA et je m’attends à des changements forts : depuis de trop nombreuses années, la Fédération a toujours été la même et, comme pour tout, un changement est nécessaire."