La semaine passée, Karun Chandhok a roulé sur une Red Bull sur le nouveau circuit de Yeongam. Cette démonstration sur le circuit du futur Grand Prix de Corée du Sud, voulue par LG, un des sponsors de Red Bull, a suscité quelques critiques dans le paddock de Monza. Red Bull aurait pu en tirer un avantage en tournant en Corée avant les autres équipes, pouvant étudier le tracé et affiner ses simulations. Christian Horner a balayé toutes ces critiques.
"La voiture qu’on a utilisé était âgée de presque six ans, elle dispose en plus d’un moteur V10 et c’est une voiture qui est spécialement construite pour nos différentes démonstrations. Elle ne comporte qu’une télémétrie basique. Vous avez pu voir en plus que le circuit est loin d’être fini, la dernière couche d’asphalte manque et les vibreurs ne sont pas en place. Enfin, ce n’est pas un de nos pilotes habituels qui était au volant," explique-t-il.
"Cette voiture n’a absolument rien à voir avec celle que nous utilisons aujourd’hui dans le championnat. Pour donner un exemple de la différence, c’est comme si on avait tourné avec une GP2," ajoute Horner.