Aussi surprenant que cela puisse paraître après les nombreuses critiques formulées à l’encontre de Renault, Red Bull a tenu à souligner le beau travail effectué par le manufacturier français à Mexico, où les blocs propulseurs ornés du Losange se sont montrés redoutables.
"Rendons à César ce qui appartient à César" a lancé Christian Horner, directeur de l’équipe autrichienne, après le GP du Mexique. "Renault nous a fourni un moteur ce week-end, dans cet environnement, qui était compétitif face à nos rivaux."
"Cela nous a permis de lutter en face à face, de verrouiller la première ligne de la grille et de gagner en ayant dominé la course. En théorie, on aurait même dû faire un doublé. "L’altitude du circuit a contrarié nos rivaux et mis Renault dans une fenêtre compétitive. C’est pour cela que l’on avait pris considération de cette course lorsqu’on a réfléchit aux pénalités afin d’avoir un autre moteur de Spécification B."
Helmut Marko a confirmé que l’abandon de Daniel Ricciardo provenait d’un problème inhérent à Red Bull : "Daniel a pris un mauvais départ, mais ce n’était pas technique, juste un souci de procédure. Puis l’embrayage a lâché, ce qui était très dommage. C’est frustrant car un doublé aurait été une bonne chose."
Les propos du pilote étaient très violents après la course, assurant qu’il "ne voyait pas l’intérêt" de revenir courir avec cette voiture, et qu’il "en avait fini avec celle-ci". Christian Horner se met à la place de l’Australien.
"On peut comprendre sa frustration et espérer que son nuage noir, qui le suit depuis un moment, s’en aille pour les deux dernières courses. Il voulait partir du circuit très vite, comme vous pouvez l’imaginer, donc nous en discuterons avec lui plus tard, lorsque les choses se seront calmées."