Red Bull Racing a eu du mal à trouver un moteur pour la saison 2016 et c’est finalement avec Renault que l’aventure se poursuivra malgré toutes les critiques.
Le constructeur français ne veut toutefois plus directement associer son image avec l’équipe autrichienne et a permis (moyennant une belle compensation financière estimée à 30 millions d’euros) que son moteur soit rebadgé "Tag Heuer".
Christian Horner regrette-t-il avec le recul ces critiques trop dures envers son partenaire français ? Pas du tout, comme il le confie au blog d’Adam Cooper.
"Le conseil d’administration de Renault est assez distant de ce qui se passe (en F1). Carlos Ghosn n’est pas comme Dieter Zetsche (Mercedes), qui vient sur quelques courses dans l’année ou Sergio Marchionne (Ferrari). Alors le fait de s’exprimer à propos de tout ça était aussi une manière de faire passer des messages au conseil d’administration de Renault. Leur dire qu’il y a des difficultés à notre niveau et qu’il faut les résoudre."
"Des choses ont été dites des deux côtés selon moi," ajoute le directeur de Red Bull Racing. "Bien entendu ce n’est jamais bon de laver son linge sale en public mais c’est vraiment né de la frustration plus qu’autre chose."
Quant au fait que cela ait pu nuire aux négociations avec Mercedes ou Ferrari, qui ont bien souligné qu’ils ne voulaient pas être traités comme Renault, Horner répond :
"Il est très facile pour les autres de prendre n’importe quelle excuse qui peut leur convenir. Il faut se souvenir que nous sommes en compétition. Et en ce qui me concerne, j’ai toujours dit la vérité. Je ne pense pas avoir fait de commentaires injustes. Il y a seulement eu de la frustration, inévitablement, comme pour Dietrich, Adrian ou Helmut."