Décidément, ce n’était vraiment pas le jour des Red Bull. Outre le double abandon en fin de course, Christian Horner et ses hommes ont dû composer avec un drive through infligé à Sebastian Vettel pour avoir obligé Fernando Alonso à rouler hors piste. Une sanction que le team principal trouve extrêmement sévère.
« Si vous regardez cela, je trouve que vous pouvez en tirer vos propres conclusions pour être honnête », a lâché l’Anglais sur Sky Sports F1 en faisant référence à la manœuvre quasi similaire il y a douze mois à l’issue de laquelle Alonso n’avait pas été pénalisé. « La peine ne semble pas correspondre au crime. C’était dur et je ne pense pas que Sebastian avait fait quelque chose de mal. Quand je l’ai vue, je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait des répercussions sur lui mais malheureusement, il y en a eues ».
Autre sujet de mécontentement pour Christian Horner, la panne d’alternateur qui a une nouvelle fois touchée la monoplace de Vettel après la panne d’hier matin et celle de Valence. Pour le patron de Red Bull, il est inconcevable que ce genre d’incident puisse se répéter lorsqu’on se bat pour le titre.
« Je pense que la chose la plus importante est d’apporter des rectifications aux fautes qui ont été commises », a livré Horner. « Les abandons sont très couteux et c’est la première fois que nous ne marquons pas de point depuis la Corée en 2010. En plus, c’était déjà une panne moteur qui nous avait fait abandonner ce jour là. Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas finir les courses ».
Pointant Renault du doigt, le team principal veut maintenant se projeter vers des solutions. « Nous avons eu deux abandons en course à cause de ces pannes. La première fois (à Valence) cela nous a coûté une victoire certaine et aujord’hui, on a perdu un nombre raisonnable de points. C’est très couteux et quelque chose doit être corrigé pour les 7 dernières courses ».
« Je crois qu’il y a eu un autre problème sur une autre voiture avec le même composant durant le week-end et c’est très décevant », a ajouté Horner en référence à une panne d’alternateur qui a touché Jérôme d’Ambrosio samedi. « Mais nous avons besoin de travailler avec Renault pour comprendre ce qui se passe et nous assurer que cela ne se reproduise plus ».