Christian Horner prévient : un précédent a été créé suite à la non-sanction sportive de Ferrari concernant les consignes d’équipe à Hockenheim. La FIA était convaincue que ces consignes étaient réelles mais n’avait aucune preuve pour le démontrer et punir Ferrari, ce qu’a expliqué le conseil mondial et Jean Todt hier.
"La pénalité est donc de 100.000 dollars pour ce qui est arrivé à Hockenheim. Est-ce que cela veut donc dire que vous pouvez plus ou moins faire la même chose lors des six courses qui restent ? Comme on l’a vu, il n’y a pas eu de sanction sportive donc théoriquement, si n’importe quelle équipe souhaite échanger les positions de ses pilotes, elle le peut car un précédent a été créé," constate le directeur de Red Bull dans le paddock de Monza.
La règle doit surtout être revue en profondeur ou abolie au plus vite selon lui. "Le point clé c’est que la règle n’est pas claire. Soit vous vous débarrassez des consignes, soit vous les autorisez, et ce de manière transparente parce que vous ne pouvez pas voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Cela doit être une vision ou une autre. Actuellement la règle n’est pas bien formulée. Soit il faut mieux la formuler, soit il faut l’abolir."
Webber et Vettel se sont exprimés sur la possibilité de voir un numéro 1 émerger chez Red Bull. Horner ne souhaite pas encore que le débat s’installe même si Helmut Marko a confié qu’une première réunion se tiendrait après Monza pour évaluer les chances au championnat de l’équipe et de chacun de ses deux pilotes. "C’est une combinaison de mathématiques et de bon sens. Si l’un des pilotes a 60 points d’avance avec 75 points qui restent à prendre, il n’y a même pas besoin de réfléchir pour le favoriser. Mais je pense aussi que le système de points actuel est un peu pervers car la victoire rapporte beaucoup et il y a encore 150 points à distribuer. C’est donc encore un peu trop tôt pour nous pour choisir un pilote n°1. Nous allons donc continuer à soutenir nos deux pilotes avec l’égalité la plus stricte."