La gouvernance de la Formule 1, définie par les Accords Concorde 2013-2020, a prouvé son inefficacité selon Bernie Ecclestone mais aussi la majorité des patrons d’équipes.
Le Groupe Stratégie de la F1, qui doit définir les orientations pour l’avenir, est constitué de 18 voix : 6 pour la FOM, 6 pour la FIA et 6 pour six équipes dont les 5 top teams (Ferrari, Red Bull, Mercedes, Williams et McLaren).
Mais ce groupe arrive très rarement à se mettre d’accord, tant les intérêts des uns et des autres sont parfois divergents.
Christian Horner a appelé à casser le système ou à faire en sorte que la FOM et la FIA réunissent systématiquement leurs voix pour avancer... y compris contre le désir des équipes.
"Le Groupe Stratégie a démontré son inaptitude à faire avancer les choses. Je pense que la FOM et la FIA doivent s’allier pour décider de l’avenir de la Formule 1. Ensuite, leurs idées doivent être exposées aux équipes en expliquant clairement ce qu’ils veulent pour les règles, les moteurs ou autre."
"Le Groupe Sportif ? Il n’y a qu’à voir où on en est arrivé avec les pénalités en Autriche. Trop complexe. Le Groupe Technique ? Nous avons des moteurs qui sont des bijoux mais des usines à gaz."
Horner avait appelé à ce qu’un indépendant, un expert comme Ross Brawn, se penche sur les règlements pour en réécrire les grandes lignes.
"Si vous laissez des ingénieurs décider des règles, sans directives claires sur les coûts ou le spectacle, vous arrivez avec la F1 qu’on a aujourd’hui. Trop complexe, trop sophistiquée. Il faut revenir aux fondamentaux."