Après avoir manqué son rendez-vous à Singapour, Kevin Magnussen espère évidemment rebondir à Sotchi, un circuit qui devrait être plus favorable à la VF-18. Avant d’aborder le Grand Prix de Russie, le Danois se montre logiquement plus confiant et optimiste.
« Sotchi est un assez bon circuit. Ce n’est pas un circuit à faible vitesse en tant que tel, mais ce n’est pas non plus un circuit à grande vitesse. Il y a des virages très larges et ouverts, à moyenne vitesse. C’est un circuit assez amusant, assez bon pour les dépassements et le spectacle. Je pense que notre course devrait être bonne ici. »
« J’aime les virages 6, 7 et 8, car ils sont à haute vitesse. Le virage 3 est un peu dur pour votre cou, car il semble ne jamais vouloir finir. Ce peut être un peu fatiguant pour votre cou. C’est un bon circuit avec des virages difficiles. Ses virages sont assez uniques dans leur forme, avec quelques bonnes opportunités pour dépasser. »
Renault a repris un peu d’avance sur Haas lors des deux dernières courses, et l’équipe américaine aura donc besoin que ses deux pilotes marquent des points…
« La bataille est toujours extrêmement serrée, chaque point compte » confirme Kevin Magnussen. « Le reste de la saison sera très difficile. Nous avons encore un léger retard sur Renault, mais nous ferons tout pour le combler. Comme toujours, la constance sera la clef. »
Kevin Magnussen a souvent connu des dimanches plus heureux que les samedis à Sotchi : en 2014, il était parti de la 11e place pour finir 5e (avec McLaren) ; et avec Renault en 2016, il était parti de la 17e place pour finir 7e.
« En 2016 mon premier tour avait été bon » explique le Danois. « Pas mal de gens avaient abandonné et perdu des ailerons avant ou d’autres pièces. J’ai gagné beaucoup de positions du même coup. Ensuite ma course fut vraiment bonne. »
C’est peut-être une mauvaise nouvelle pour Haas, mais les pneus en Russie seront les mêmes qu’à Singapour.
« Les hypertendres étaient légèrement plus difficiles à faire fonctionner à Singapour » admet Kevin Magnussen.
Mais l’optimisme reste de mise… « Sotchi est bien sûr un circuit différent, et les températures seront aussi différentes. Il va probablement se passer quelque chose de différent là-bas. »