Apparemment indifférent à l’attention qu’on lui porte depuis sa victoire aux 24 Heures du Mans, le pilote Force India Nico Hülkenberg avoue que son succès dans la Sarthe est un un grand moment dans sa carrière mais qu’il compte toujours briller en Formule 1.
« Remporter le Mans est évidemment le plus grand accomplissement de ma carrière, ça ne fait aucun doute. J’ai vécu des moments incroyables d’émotion après cette victoire et je n’oublierai jamais. Je pense que ça ne fait pas de mal à ma réputation ni à mon CV ! »
Depuis trois saisons et demie, l’Allemand figure très régulièrement dans le top10 mais n’a jamais eu l’occasion de prendre le volant d’une voiture pouvant prétendre constamment à la victoire. Hülkenberg avait fait ses débuts chez Williams en 2010 avant d’officier en tant que pilote de réserve puis titulaire chez Force India les deux années suivantes. Et après un passage chez Sauber en 2013, il était revenu dans l’écurie indienne pour 2014.
À 27 ans, on a à plusieurs reprises envoyé l’Allemand chez Ferrari sans pour autant qu’un transfert dans une écurie de pointe ne se concrétise. Mais Hülkenberg ne démord pas : il n’arrêtera pas la Formule 1 avant d’atteindre le sommet.
« Les pilotes de course, moi y compris, sont souvent impatients et veulent grimper dans les meilleurs voitures. Mais il faut le mériter, et c’est la voie que je suis. J’ai l’étoffe d’un guerrier, je continuerai à me battre et à chercher les opportunités. Je suis concentré sur la F1 et je sens qu’il me reste une part de travail inachevée que je veux terminer en arrivant tout en haut de la discipline. Seul le temps nous dira si j’avais raison. »
Et malgré l’attention toute particulière qu’il porte à la Formule 1, Hülkenberg ne tourne pas pour autant le dos au WEC.
« Je pourrais être tenté à l’avenir. J’ai couru au Mans une fois maintenant mais je ne pense pas que ce sera la première et dernière occasion. Je remettrais bien le couvert, et ça dépendra de la tournure que prendra ma carrière en Formule 1 et des opportunités qui se présenterons ou non. Nous verrons ! »