Renault est sur les talons de McLaren pour jouer la 4e place au classement des constructeurs en ce début de saison. L’écurie tricolore a ainsi été la plus performante des écuries du milieu de grille à Shanghai. Nico Hulkenberg, 6e de l’épreuve et très régulier depuis Melbourne, s’est même offert le luxe de dépasser la Ferrari endommagée de Sebastian Vettel.
Même si le pilote allemand a profité de l’entrée en piste de la voiture de sécurité, il pense qu’il aurait obtenu un bon résultat de toute manière en Chine.
« C’était une course divertissante, notamment avec les dépassements au premier tour. Durant ce premier tour, tout le monde semblait avoir très peu d’adhérence et glissait tout le temps, des pilotes ont pris les trajectoires extérieures, y compris sans le faire exprès. »
« Nous étions sur une stratégie à deux arrêts depuis le début, donc il fallait faire durer les pneus mais en même temps, pousser pour avoir un rythme soutenu. Et cela a fini par payer. La voiture de sécurité a bien sûr joué un peu en notre faveur, mais même sans elle, je pense que nous aurions été tout de même les meilleurs des autres en Chine. »
Si Nico Hulkenberg reconnaît que son dépassement sur Sebastian Vettel était un peu artificiel, il se satisfait du niveau de compétitivité affiché par Renault en milieu de grille.
« Vettel était sur des pneus vraiment très usés et il était parti en tête-à-queue durant sa bataille avec Max Verstappen, donc ce dépassement n’était pas vraiment réel. Mais nous avons battu toutes les équipes du milieu de grille, avec une assez bonne avance. Le rythme était bon, pas si mauvais, mais nous avons toujours du travail à faire pour améliorer la voiture. »
« Le package est bon, il est compétitif pour le milieu de grille bien sûr, mais nous sommes un peu trop loin des écuries de pointe. L’écart est un peu trop grand avec elles à mon goût, et c’est aussi ce que pense l’équipe. Mais nous travaillons très dur pour le réduire. »
« Le milieu de grille est incroyablement serré avec Haas et McLaren. Parfois, la hiérarchie dépend un peu de la forme du moment ou de la chance… Mais nous ne sommes pas loin du compte. Nous sommes compétitifs et nous pouvons défier toutes ces écuries en milieu de grille. »
Comme l’a prouvé Daniel Ricciardo sur sa Red Bull-Renault, le moteur français est capable de gagner des courses. Cela signifie que Renault – comme McLaren – souffrent du côté châssis, ajoute Nico Hulkenberg.
« C’était une course folle. Avec la voiture de sécurité et ceux qui sont restés sur une stratégie à un seul arrêt, c’était une bonne course, très divertissante. »
« Red Bull a l’une des voitures les plus solides, surtout en rythme de course, et nous avons beaucoup de travail à faire pour les rattraper. Nous devons améliorer la voiture, l’aérodynamique, la suspension, les pièces mécaniques… Il y a beaucoup de choses à faire parce que c’est dans ces domaines qu’il nous manque encore beaucoup de choses. »