S’il a remporté les dernières 24 Heures du Mans au volant d’un prototype au cockpit fermé en juin dernier, Nico Hülkenberg n’est pas pour autant favorable à l’apparition de tels dispositifs en Formule 1, estimant que la chose rendrait éventuellement les courses moins intéressantes.
« Il y a du pour et du contre, déclare le pilote Force India, mais pour moi, monoplace rime avec cockpit ouvert. Quand on choisit la voie qui est la nôtre, on sait qu’elle comporte une part de risques et qu’il y a potentiellement du danger, mais c’est inscrit dans les gènes des sports mécaniques. Nous ne devrions pas aseptiser l’ensemble, le rendre trop clinique et surprotéger tout le monde. Ça pourrait rendre les choses moins attrayantes. »
Avec une prolongation de deux ans chez Force India en poche, Hülkenberg est satisfait et va pouvoir songer à poursuivre ou non l’aventure en Endurance avec Porsche, chez qui on a pu l’apercevoir au Nürburgring la semaine dernière.
« La priorité était de sécuriser mon avenir en Formule 1, reprend l’Allemand, et maintenant que c’est fait, nous allons bientôt entamer des discussions avec Porsche. Le WEC est une discipline intéressante qui suscite de plus en plus d’intérêt, mais je n’ai rendu qu’une visite de courtoisie à l’équipe et aux gars au Nürburgring. Comme il n’y avait pas de F1 ce jour-là et que c’était un constructeur allemand qui disputait une course allemande, il était évident que je m’y rendrais. »
L’Endurance utilise de plus les pneus Michelin, et Hülkenberg a donc eu l’occasion de les comparer aux Pirelli.
« Les voitures sont différentes, et les pneus ne se comportent donc pas de la même manière, sourit-il. Alors évidemment, les Michelin du WEC sont très constants et on ne voit pas autant de dégradation qu’en F1, mais je courrai avec les pneus qu’on montera sur ma voiture. »