Après être devenu le pilote dont tout le monde parle depuis Monza, Nico Hulkenberg subit hors piste les assauts des pilotes payants et les problèmes financiers des équipes qu’il vise.
Favori chez Lotus, sa place pourrait être prise par Pastor Maldonado, faute d’accord signé entre Enstone et Quantum Motorsports. Un accord qui n’est pas annulé mais qui traine trop pour Hulkenberg, qui cherche maintenant à sauver sa place en F1, tout simplement.
"PDVSA met 150 millions d’euros sur la table (pour 3 ou 4 ans)," révèle le manager de Nico Hulkenberg, Werner Heinz. Autant dire une somme d’argent qui ne laisse personne indifférent chez Lotus, Force India ou Sauber et qui explique pourquoi Maldonado affirmait hier qu’il avait le choix.
Hulkenberg avait également une proposition de Force India. Si elle est toujours valable, l’Allemand ferait bien de l’accepter mais l’option se serait terminée hier, à minuit. Alors rester chez Sauber, est-ce vraiment une option ?
"Je n’ai jamais écarté cette possibilité," répond l’Allemand.
Dans le paddock la situation d’une pépite comme Hulkenberg étonne et dérange même.
"C’est ridicule de voir qu’un pilote comme Nico doit se battre pour avoir un cockpit," estime Niki Lauda.
Sebastian Vettel est tout aussi d’accord. "Nico a absolument mérité sa place en F1."
Hulkenberg ne fait plus office de favori dans sa propre équipe. Sauber garderait le soutien de Telmex et continuerait donc à Gutierrez, alors que l’autre baquet semble promis à Sirotkin. Monsiha Kaltenborn n’a toutefois pas écarté de faire débuter le Russe en tant que pilote de réserve en 2014, si nécessaire.
Qui sauvera le soldat Hulkenberg ?