Le rôle du Halo est au centre des débats depuis l’accident de Charles Leclerc, dimanche dernier à Spa-Francorchamps. Les pilotes n’ont jamais été fans du système et Nico Hülkenberg, à l’origine de l’accident de dimanche.
"Je dois voir les faits et admettre que ça amène quelque chose à la Formule 1, surtout une sécurité que nous constatons dans la voiture" explique Hülkenberg, avant de préciser que le Halo "a prouvé être plutôt efficace, et un bon système. Je suis partagé à ce sujet, mais la décision ne m’appartient pas. C’est ce que c’est"
"Nous ne pouvons que spéculer de ce qu’il se passerait sans lui, mais il semble assez évident si l’on se fie aux marques de pneus sur le Halo, et précisément avec ce point là, que le système a fait un très bon travail pour garder la tête en sécurité."
Le principal intéressé, Charles Leclerc, avoue lui aussi ne pas savoir quel jeu a joué le Halo dans son accident : "Je ne sais pas si ça a aidé à Spa ou non, mais je sais que ça peut aider en certaines circonstances. Je pense que c’est une bonne chose de l’avoir."
Il admet que le choc lui-même n’a pas été très violent, si bien qu’il pensait pouvoir continuer : "Pour être honnête, le crash a semblé plus violent à la télé que ça ne l’était réellement. J’ai senti Fernando [Alonso] passer par dessus. Mais le choc lui-même n’était pas énorme."
"Je n’espérais qu’une chose, c’est qu’un miracle se soit produit afin que la voiture soit encore assez en bon état pour que je rentre aux stands. Quand j’ai regardé dans mes rétros, j’ai vu qu’il n’y avait plus rien, donc je n’ai pas pu. J’ai trouvé un moyen d’arrêter la voiture et c’était fini."