Parmi les cinq pilotes allemands du plateau, Nico Hulkenberg est sans doute celui qui a le moins d’expérience du tracé d’Hockenheim au volant d’une Formule 1. Mais il n’en sera pas à son coup d’essai puisqu’il avait quand même disputé le Grand Prix sur ce circuit en 2010 au volant d’une Williams. Pour l’actuel pilote Force India, c’est toujours un plaisir que de rouler à domicile.
Nico, pouvez-vous nous dire ce que ça signifie que de rouler à domicile pour vous ce week-end ?
C’est toujours un peu spécial et c’est agréable de n’avoir qu’une heure de route à faire sans avoir à prendre un avion ! Les fans viennent toujours apporter du soutien pour la course et aident à produire une bonne ambiance, en particulier dans la section du stadium à la fin du tour. Il est juste aussi de dire que Michael (Schumacher) et Sebastian (Vettel) sont les principales attractions mais, les fans montrent toujours leur soutien à tous les pilotes allemands.
Quels souvenirs gardez-vous de Hockenheim ?
C’est là que j’ai eu ma première expérience en course. C’était en 2005 quand j’ai couru en Formule BMW. Et j’avais gagné les deux courses du week-end. Depuis, j’y ai couru beaucoup de fois en Formule 3 et j’ai aussi disputé le Grand Prix en 2010 avec Williams. C’est une piste que je connais bien et j’aime bien le tracé même si c’est un tour relativement court.
Dites-nous quels sont les principaux défis ?
Je pense que le virage le plus délicat est le virage 1. C’est un virage à droite assez rapide que nous prenons bien au dessus des 200 km/h et il y’a un trottoir délicat à la sortie. Une autre partie importante du tour est de bien prendre l’épingle à cheveux. Si vous freinez mal, il est facile de partir au large et c’est aussi la principale zone pour les dépassements.