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Hulkenberg ne sait pas s’il arrivera à monter sur le podium

Il ne sent pas s’en rapprocher

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Nico Hulkenberg va prendre son 139e départ en carrière à Bakou et n’a jamais goûté aux joies du podium en Formule 1, puisqu’il a tout de même remporté la plus prestigieuse des manches du championnat du monde d’endurance, les 24 heures du Mans.

L’Allemand a vu l’un de ses équipiers, Sergio Pérez, monter sur le podium à plusieurs reprises avec la même voiture et aujourd’hui, il n’arrive pas à savoir si ce podium lui tendra les bras un jour. Il ne sent pas s’en rapprocher ou s’en éloigner.

"Je ne dirais pas que j’en suis plus loin, mais je n’en suis pas plus proche" lance Hulkenberg. "Les voitures du top 6 sont à bonne distance, hors de notre portée pour l’instant dans des circonstances normales. Je pense que nous nous battons avec Haas et McLaren derrière."

"Ce n’est pas une chose que je peux forcer. Je ne peux pas dire que je ferai quelque chose de fou, comme tenter de m’arrêter au premier tour et faire en sorte que ça se produise. Il faut la bonne voiture, il faut que tout se passe bien et il faut être à la bonne place pour remporter des podiums et des victoires, nous le savons. J’aimerais en avoir un mais ça ne me ronge pas."

A la fin de sa première saison, Hulkenberg n’a pas été retenu par Williams malgré des débuts convaincants et a trouvé refuge chez Force India, comme essayeur : "Pour moi le plus gros pas en arrière était à la fin de 2010. Perdre lon volant chez Williams, c’était un vrai coup dur et ça a impacté ma carrière."

Il venait de signer sa première pole position en carrière à Interlagos lorsqu’il a été évincé par Williams, mais se souvient surtout de sa rivalité constructive avec son équipier d’alors, Rubens Barrichello.

"C’était marrant avec Rubens, car j’étais un débutant et il était dans sa 18e saison. Il m’a corrigé une ou deux fois. Je pensais le battre et pour les qualifications, il frappait un grand coup. Il savait exactement mon niveau et ce que j’étais capable de faire.Il m’a appris de belle leçons, c’était une saison intéressante."

Du côté des meilleurs moments de sa carrière, il se souvient de belles courses chez Force India et Sauber : "Notamment des courses uniques telles que le Brésil 2012, ou j’ai presque gagné mais j’ai eu un accident avec Lewis Hamilton. La Corée 2013 aussi."

"Il y a eu beaucoup de bonnes courses car si l’on n’a pas la bonne voiture pour être à l’avant, il faut se démarquer lors de courses uniques et enregistrer de très bons moments" conclut-il.

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