Renault F1 prend une belle sixième place avec Nico Hülkenberg au terme d’un Grand Prix de Bahreïn stratégique et rythmé.
Avec sa stratégie à deux arrêts en pneus supertendres, tendres et supertendres, l’Allemand s’est même hissé au quatrième rang.
Il s’élance depuis la septième position avec les Pirelli supertendres (rouge) utilisés en qualifications. Sixième au 15e tour, il s’arrête pour chausser un train neuf de gommes tendres. Quatrième, il réalise un deuxième passage aux stands au 39e tour pour les troquer contre des supertendres rodés.
"Aujourd’hui, nous avons tiré le maximum en course. C’est positif. Nous n’avions pas vraiment le rythme pour rivaliser avec les voitures devant nous. Cela me déçoit un peu, mais c’est clair que la lutte au cœur du peloton est extrêmement serrée. C’était une course dense. Notre principal objectif était d’économiser le carburant tout en essayant de batailler avec les autres. Je pense que nous y sommes bien parvenus ce soir."
Onzième, Carlos Sainz a joué de malchance en finissant juste à la porte des points. Dixième sur la grille, il débute la course avec ses supertendres issus des qualifications. Au 16e tour, il est huitième lorsqu’il passe un jeu de supertendres neufs qu’il échange contre des tendres alors qu’il est douzième au 26e tour.
"Sur la fin, j’étais en mission survie avec des pneus tendres à bout et une grosse gestion de l’essence. Nous devons analyser ce qui s’est passé au départ, j’ai trop patiné et cela a compromis ma course. J’étais bloqué dans le trafic après mes deux arrêts et il n’y avait pas grand-chose à faire de plus dans cette situation. Pour être honnête, c’était une journée difficile, mais la Chine arrive vite et nous nous battrons pour revenir dans les points."