Nico Hülkenberg est gonflé à bloc alors qu’il se prépare à prendre le cent-cinquantième départ de sa carrière en F1. Sur le circuit urbain - et physique - de Marina Bay, l’Allemand espère revenir sous le feu des projecteurs.
Pour commencer, que retenir de l’Italie ?
Nous avons fait tout ce que nous pouvions depuis le fond de grille. Je suis satisfait de la manière dont cela s’est déroulé. C’est une bonne chose que l’équipe ait retrouvé les points, surtout sur un circuit typé « puissance » comme Monza. J’espère que les pénalités appartiennent désormais au passé et nous nous rendons à Singapour avec confiance et dans l’objectif de placer les deux voitures dans les points.
Quelle est la particularité du Grand Prix de Singapour ?
C’est unique à plus d’un titre. C’est la seule vraie course de nuit de notre calendrier. Cela demande un peu de temps pour s’habituer à l’éclairage artificiel, mais Singapour est là depuis si longtemps maintenant que cela semble plutôt normal. Nous ne voyons pas trop la lumière du jour puisque nous travaillons selon les heures européennes. Nous dormons jusqu’à l’heure du déjeuner et le travail commence après. Les installations sont vraiment belles et Singapour est un lieu très agréable pour accueillir un Grand Prix.
À quel point le circuit urbain de Marina Bay est-il éprouvant physiquement ?
C’est l’un des plus difficiles de la saison, il est très physique et il met le corps à l’épreuve. Le tour est long avec des virages qui s’enchaînent très rapidement et peu de lignes droites pour souffler. L’humidité complique le tout puisque nous effectuons beaucoup d’actions sur le volant et de changements de vitesse dans ces enchaînements incessants.
Vous prendrez votre cent-cinquantième départ en F1. Qu’en dîtes-vous ?
C’est une étape marquante d’avoir couru si longtemps en F1 et de compter autant de courses à mon actif. Néanmoins, ce n’est qu’un chiffre à ce stade. Nous avons un défi à relever au sein du peloton, donc je vais m’appuyer sur mon expérience et viser un week-end positif à Singapour.