En rejoignant une écurie d’usine, Nico Hulkenberg a fait un pari sur le moyen terme : grâce à ses ressources financières, Renault serait capable de revenir sur le devant de la scène en une poignée d’années. C’est pour cela que le pilote allemand n’a pas hésité à quitter Force India, une écurie privée, pour rejoindre le grand constructeur français.
« Renault a prouvé dans le passé ce qu’ils pouvaient faire. Ils sont devenus champions du monde plusieurs fois, donc quand on m’a présenté le projet, la décision était claire. »
Et l’Allemand a des ambitions élevées pour Renault : rien de moins que le titre mondial.
« Ce que je peux faire ? Faire de ce projet un succès. Cette année, nous ne pouvons pas attendre des miracles, et tout le monde qui en attend ne comprend pas ce sport. Mais j’espère que nous pourrons être à l’avant du milieu de peloton cette année, et à partir de 2019, dans deux ou trois ans, je veux être prêt pour le titre. »
Nico Hulkenberg a rejoint Renault, mais n’aurait-il pas pu signer chez Mercedes pour remplacer Nico Rosberg s’il n’avait pas été transféré aussi tôt ? N’a-t-il aucun regret sur ce point ?
« Trop tôt ? Il y a eu trois mois entre ces deux événements ! Je mentirais si je disais que Mercedes ne me tenterait pas, mais le timing n’a pas rendu la chose réaliste cette fois. J’avais signé un accord à long terme avec Renault. »
« Je ne regrette rien. Je veux aussi construire quelque chose ici. C’est un défi immense pour moi. Je me battre ici et construire quelque chose plutôt que de rejoindre une équipe bien établie comme Mercedes. »