Trois Grands Prix qui sont au programme de la saison 2012 pourraient être menacés dans leur organisation. Chacun d’entre eux, pour une raison différente.
Il y a tout d’abord le Grand Prix de Bahreïn qui avait déjà été annulé cette saison et qui pourrait encore subir le même sort l’année prochaine au cas où les troubles politiques se poursuivraient encore quelques mois. Pour l’instant, le régime au pouvoir a lâché très peu de lest et les manifestations se poursuivent occasionnellement pour arracher quelques miettes de démocratie...
Le deuxième Grand Prix qui tire la langue est celui de Corée. Il faut dire que cette course est vraiment mal née. L’année dernière les ouvriers avaient encore leur pelle à la main à quelques minutes du début de la première séance d’essais libres alors que cette fois-ci, c’est le public qui a boudé cette course.
Une course sans public ne peut pas survivre, sauf si Bernie Ecclestone le veut bien et c’est son souhait. Il va donc probablement accorder une remise aux organisateurs coréens afin que ceux-ci puissent organiser leur course.
L’autre Grand Prix qui a du plomb dans l’aile est celui des Etats-Unis. Le circuit d’Austin est bel et bien en construction, mais les organisateurs ne semblent pas être sur la même longueur d’onde.
"Je ne pense qu’ils ont le moindre problème dans la construction du circuit, mais je crois qu’il y a des désaccords au sein de la société," confie Bernie Ecclestone à Autosport.
Le grand argentier de la F1 en a toutefois vu d’autres et il n’est pas du genre à s’inquiéter plus que de raison. "Si vous m’aviez demandé il y a un mois si le Grand Prix d’Inde allait certainement avoir lieu, je vous aurais répondu que je n’en savais rien. Posez-moi donc à nouveau la question un mois avant la course (d’Austin). Cette course pourrait avoir lieu l’année prochaine ou alors l’année suivante. Ce ne serait pas la fin du monde."