Pouvez-vous nous dire quel est votre meilleur moment de la saison 2017 de Formule 1 ?
"La Hongrie, pour diverses raisons. Je dois aussi dire Monaco, qui était une bonne course. La Hongrie est toutefois le meilleur moment selon moi. J’ai aussi envie de parler du Brésil car même si le championnat était joué, l’équipe a démontré avoir du caractère et a bien réagi. Si je dois choisir, je dirais le Brésil".
Cinq victoires et cinq pole positions, c’est mieux que ce que Ferrari avait fait sur toutes les saisons précédentes. Y trouvez-vous une satisfaction, ou êtes-vous dominé par la tristesse d’avoir laissé échapper les titres ?
"Les chiffres sont importants mais le plus important est le championnat. Nous démontrons pouvoir faire du bon travail mais le fait de ne pas pouvoir remporter les titres montre que ce n’est pas assez".
Compte tenu de votre saison 2016, du fait que vous ayez été candidats au titre puis l’ayez raté, comment résumeriez-vous votre saison et que vous fixez-vous comme objectif l’année prochaine ?
"Pour résumer la saison, en prenant l’idée d’un verre d’eau, nous avions très soif en début de saison tandis qu’à la fin de l’année, nous utilisions cette eau pour prendre des cachets et soigner notre mal de tête. L’équipe a toutefois beaucoup travaillé et nous n’avons pas toujours eu de la chance. Je dois féliciter Mercedes, ils ont mérité les deux championnats".
Pensez-vous que Kimi soit le pilote le plus malchanceux, après plus de 90 courses sans victoire ?
"Je ne crois pas en la chance ou la malchance, même si je suis Italien. Je crois en les faits, et donc en les points, qui ne sont pas influencés par la chance. Parfois, il faut aussi avoir une bonne vision des choses car il arrive que d’autres pilotes le percutent, mais au final c’est le classement qui traduit les performances. Nous sommes satisfaits de celles de Kimi, sinon il ne serait plus chez nous".
Si vous regardez un an en arrière et que vous voyez les changements qui ont été effectués dans le sport depuis, comment imaginez-vous la Formule 1 dans un an ?
"Nous avons un bon signe de rénovation et d’implication démontrée par les nouveaux propriétaires des droits commerciaux donc ce sont des bonnes nouvelles. Nous faisons plus attentions aux spectateurs et aux téléspectateurs. Il faudra maintenant trouver un bon équilibre entre ce que veulent les équipes et ce qu’il faut commercialement".
Quel a été la meilleure chose faite par Liberty cette saison en F1 et quel est le point que vous voudriez voir progresser l’année prochaine ?
"Comme je l’ai dit au début, ils concentrent leur attention sur le spectacle. Ils sont très enthousiastes et impliqués. Nous allons désormais avoir une réunion en décembre au sujet de la saison prochaine et il faudra qu’ils nous disent ce qu’ils ont en tête. Je ne veux rien suggérer aujourd’hui sans savoir ce qu’ils vont proposer. La première année est toujours plus simple car on part d’un point. Il y a beaucoup d’attentes et vous avancez vite. La deuxième année, il faut prouver la solidité du projet et la vision d’avenir. Et le futur n’est pas sur une année, c’est minimum sur trois ans".
Nous demandons souvent aux pilotes ce qu’ils font après la saison, qu’avez-vous prévu durant le peu de temps que vous aurez de libre avant le début de la saison prochaine ?
"Je dirais que ce n’est plus vraiment une intersaison. Nous travaillons tout le temps car il faut toujours réduire l’écart qui est encore présent. Les gars qui sont toujours sur les Grands Prix toute l’année prennent quelques vacances mais assez peu, et tous les autres travaillent sur la nouvelle voiture".