En Espagne, Nico Hülkenberg s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, fauché par la Haas F1 de Romain Grosjean après le départ.
L’Allemand espère plus de réussite dans des rues que le résident monégasque connaît bien !
Qu’est-ce qui rend le Grand Prix de Monaco si particulier ?
Rien n’est semblable à Monaco et aucun autre rendez-vous ne s’en rapproche ! C’est le moment fort de l’année, la course que j’attends le plus. C’est unique et spécial dans tous les sens du terme : les strass et les paillettes, le côté glamour, le circuit en lui-même… L’atmosphère est incroyable tout au long du week-end. Et il y a cette sensation de vitesse qui vous donne le tournis !
Parlez-nous du combat qu’impose une F1 à Monaco...
Ce n’est pas la piste la plus exigeante physiquement, mais elle requiert beaucoup de concentration, de précision et de discipline. Sur ce tracé assez lent, on ne prend pas beaucoup de g, mais chaque tour nous sollicite. Il faut être très concentrée puisque la moindre erreur peut vous mener dans le rail. À Monaco, tout repose sur la confiance au volant et la confiance que vous avez dans votre voiture. C’est généralement une course palpitante. Tout peut arriver. Et même si les dépassements sont difficiles, c’est tout le défi de Monaco et voilà pourquoi je l’adore.
Comment abordez-vous ce rendez-vous ?
Vous devez prendre confiance pas à pas, tour par tour, séance par séance. Il n’y a aucun intérêt à brûler les étapes ou à se montrer trop vite trop sûr. Si vous faites cela, le mur n’est jamais très loin. Vous devez atteindre votre pic de confiance en qualifications afin de prendre des risques et jouer avec les rails pour être à la limite. Cela procure des frissons tout particulièrement excitants !
Est-ce revigorant de passer le week-end chez soi ?
C’est agréable par rapport à notre routine habituelle. C’est un peu étrange de rentrer à la maison tous les soirs ou encore entre les sessions, mais j’apprécie le fait que cela me mette davantage à l’aise. Et j’aime bien prendre mon scooter ou mon vélo pour me promener autour du circuit.
Un mot sur l’Espagne ?
Frustrant. Nous avions pris le dessus sur la voiture et j’étais gonflé à bloc pour remonter au classement. Je me suis rapidement tourné vers Monaco.