Trouver la bonne fenêtre de fonctionnement des pneumatiques a été un vrai défi l’an dernier. Comment cela se passe cette saison ?
"Les pneus sont différents cette année mais n’en sont pas moins un défi. C’est le plus important dans nos performances."
Pour la première fois, Pirelli n’amène pas des composés qui se suivent dans la gamme de pneus. Il y a un saut entre le jaune, le pneu tendre, et le violet qui est l’ultra-tendre, tandis que le super-tendre à flanc rouge n’est pas utilisé. Quelle sera la différence entre les tendres et les ultra-tendres ? Risquez-vous de regretter cette absence d’un composé ?
"C’est une situation intéressante au niveau des pneus. Ce n’est pas une situation que j’ai connue avant. Je pense que ce sera très intéressant en course. Le pneu ultra-tendre pourrait s’avérer intéressant en course mais normalement, c’est un pneu plutôt axé sur les qualifications. Le top 10 partira avec, donc ça épicera un peu la course."
Le manque de dépassement est un sujet central en ce moment. Aimeriez-vous en voir plus et que l’on arrive à ce qu’ils soient moins compliqués ?
"Je pense que ça a un rapport avec les circuits. Nous voyons des circuits où tout va bien. Cela est évidemment dû à l’aéro des voitures, mais certaines pistes sont bien, donc ce n’est pas toujours mauvais."
Quand vous êtes derrière une autre voiture, que créent ces turbulences sur votre voiture ? Comment cela affecte votre ressenti ?
"On perd de l’appui quand on est dans l’aspiration d’une autre voiture. Avec certaines, on perd l’avant, avec d’autres, on perd l’arrière. Sur les bonnes voitures, on perd un peu de chaque mais en quantité raisonnable. Notre voiture est correcte sur ce plan."
Vous avez terminé huitième l’an dernier en Chine pour marquer vos premiers points pour Haas. Comment avez-vous ressenti ce résultat, et avez vous ressenti que ça validait votre passage chez Haas ?
"Il ne s’agissait pas seulement de cela. En Australie, j’avais eu un bon ressenti avec l’équipe. Mais c’était génial de marquer aussi tôt dans la saison."
Quelle est votre partie préférée du circuit de Shanghai ?
"Ma partie préférée se situe au niveau des virages 7 et 8, les très rapides au milieu du tracé. C’est une bonne section. Les trois premiers virages sont difficiles. C’est un endroit unique où l’on rentre à très haute vitesse et où l’on doit faire ralentir la voiture en virage jusqu’à arriver à basse vitesse. Ce circuit a un rythme unique et de nombreuses opportunités de dépassements."