Après un week-end rendu pour le moins difficile par sa blessure, Iceman a sorti une prestation époustouflante pour revenir de la 13ème place sur la grille à la 3ème marche du podium sur le circuit de Marina Bay. Apparemment une grosse journée pour le Finlandais sans peur…
Quelle course ! Racontez-nous...
Le week-end a été difficile, alors finir sur le podium est un bon résultat. La voiture marchait bien et cela aurait été encore mieux si j’avais pu faire plus de tours en essais libres. Mais même avec une meilleure qualification je pense que troisième était ce que je pouvais faire de mieux.
Et même avec une blessure au dos… ?
Mon mal au dos n’était pas une situation idéale, mais je me sentais beaucoup mieux que samedi et je l’ai oublié pendant la course, c’est seulement maintenant que je ne me sens pas à 100%.
Quel retour après les qualifications…
J’étais plutôt rapide et j’ai pu dépasser quelques adversaires. Evidemment, vous avez plus de grip lorsque vous freinez sur la bonne trajectoire et vous savez plus ou moins où il faut freiner. Beaucoup plus qu’à l’intérieur. Cela n’a pas été un dépassement facile, mais j’ai réussi et c’est le principal.
C’était un peu tendu vers la fin. Etiez-vous nerveux ?
Pas vraiment. Je suivais Jenson [Button] et j’ai vu que ses pneus se détruisaient, alors je lui ai mis un peu la pression. Je savais que je devais le doubler parce que d’autres pilotes avaient des pneus neufs et qu’ils nous rattrapaient rapidement. J’ai pu le passer et creuser l’écart et heureusement, personne n’a pu revenir derrière, alors ce n’était pas trop mal.
La stratégie a fonctionné parfaitement. Y pensiez-vous pendant la course ?
Nous avions un plan et nous savions que si le safety car sortait, je devrais essayer d’aller jusqu’au bout. Par chance, d’autres équipes n’ont pas pu faire la même chose et ont dû s’arrêter.
Avez-vous déjà enduré une course aussi douloureuse ?
Depuis longtemps, j’ai des soucis avec mon dos, ce n’est pas nouveau. J’ai peut-être vécu d’autres courses douloureuses, où quelque chose allait mal. Quand vous ne terminez pas la course, c’est douloureux en un sens, alors ce n’est pas toujours une question de physique. J’ai pas mal de temps pour récupérer avant la Corée et nous avons été bien là-bas l’an dernier. Alors nous verrons comment cela se passera cette fois.