Ce mardi, Nico Rosberg était l’invité exceptionnel d’un FORMULA ONE spécial sur CANAL+SPORT. Le récent champion du monde de Formule 1 et tout juste retraité est revenu sur son rêve de titre mondial, son année fabuleuse et aussi sur son avenir.
Sur les émotions qui se succèdent : « Les émotions me portent, c’est quelque chose d’exceptionnel et c’est très, très beau de partager ça avec tous les gens qui m’ont soutenu au fur et à mesure et aujourd’hui à Paris. Ça a été une belle journée jusqu’à présent. »
Sur son envie d’être champion du monde : « J’ai envie d’être champion du monde depuis que j’ai 6 ans et que j’ai commencé à rouler en kart. J’imagine que c’est inspiré par le succès de mon père aussi mais après c’est devenu mon propre rêve. Et ça a été très très clair toute ma carrière. Ce n’était pas que ce rêve, c’était aussi de gagner Monaco. Il y a avait deux choses et maintenant je me sens vraiment complètement accompli. »
Sur le Grand Prix de Singapour 2016 : « C’était un Grand Prix clé, une période très importante durant le championnat, Lewis avait repris le commandement avant l’été et après je suis revenu très fort, j’ai pu gagner des courses et lui reprendre des points. A Singapour ça a basculé. C’était un des plus beaux weekends de ma carrière. »
Sur le dépassement de Max Verstappen à Abu Dhabi 2016 au 20ème tour : « C’est le moment le plus intense de ma carrière. »
Sur le fait d’associer les membres de Mercedes à ses succès : « Dans notre sport, tout seul on ne peut rien faire, c’est vraiment un effort d’équipe. Non seulement la petite équipe qui est directement autour de moi mais toute l’équipe. Ça me vient naturellement de remercier tout le monde, mon ingénieur, même ma femme qui a une part énorme dans ce succès car elle a aussi tout fait pour mon sport et évidemment la famille était vraiment mise de côté cette année. »
Sur le fait de partir au sommet : « L’idée était là mais c’est une grosse différence entre avoir l’idée et faire le pas. C’était difficile car c’est un grand changement de vie. Maintenant, j’ai accompli mes rêves, ma mission. Et ça me semble juste de partir maintenant que je suis au sommet, pour toujours avoir le souvenir que ma plus belle course était la dernière. Ma plus belle année et le plus haut niveau que j’ai pu atteindre étaient cette dernière année. (...) Je suis mon cœur. La vie a tellement d’autres choses à offrir. Par exemple la famille, c’est sûr c’est la plus belle chose dans la vie et en faisant du sport de haut niveau spécialement avec la manière avec laquelle je l’ai fait, la famille c’est loin derrière donc je vais profiter de prendre plus de temps pour elle. Mais je ne vais pas être le père assis sur le sofa toute la journée ! J’ai quand même besoin d’avoir des challenges. Je suis déjà dans la recherche de nouveaux projets. »
Sur le fait de terminer en battant Lewis Hamilton, cela donne-t-il plus de valeur ? « Définitivement ! C’est un des meilleurs, il est trois fois champion du monde, j’ai l’impression que toute ma carrière j’ai couru contre lui. C’est une grosse satisfaction de l’avoir battu lui car il est un des meilleurs. »
Sur ses projets : « J’ai toujours la passion pour notre sport donc j’aimerais bien rester proche d’une manière ou d’une autre. »
Sur sa relation avec Jacques Villeneuve, consultant CANAL+ : « Je me rappelle être dans l’avion avec Jacques il y a deux ans, il m’a dit ’Nico, continue jusqu’à ce que tu puisses, ne t’arrêtes pas trop tôt !’ Mais je ne l’ai pas écouté ! »
Sur la rupture de son contrat chez Mercedes : « L’argent ce n’était vraiment pas dans mes pensées. Evidemment je sais bien que je suis dans une position chanceuse, grâce à mon boulot j’ai pu gagner beaucoup d’argent, (...) c’est une situation très privilégiée, je le sais. Et c’est sûrement grâce à cela que je peux prendre cette décision. Et je sais que l’argent qui était dans mon contrat ne va pas me rendre plus heureux dans le futur, c’est sûr et certain. »
Les tensions avec Lewis vous ont-elles poussé à la retraite ? « Non, ça n’a pas eu d’impact. »
Serez-vous supporter de Lewis Hamilton en 2017 ? « Oui c’est possible, ça peut grandir encore ce que j’ai réussi à faire s’il gagne 8 titres. »
Savez-vous qui va vous succéder chez Mercedes ? « Je ne sais pas. En ce moment ce sont Wehrlein et Bottas en première ligne, que des bons candidats. »
Si votre père avait été champion du monde deux fois, auriez-vous essayé de glaner un deuxième titre ? « Non car mon rêve personnel c’était de devenir une fois champion du monde. »