Quelles sont vos principales forces et que pouvez-vous améliorer ?
« Je suis assez détendu et je m’adapte très vite aux situations et aux circuits. Une autre de mes forces est ma gestion de course, mais en réalité je peux progresser dans tous les domaines. Mes départs n’étaient pas bons la saison dernière mais c’était essentiellement à cause de la manière dont étaient conçus les systèmes. En karting, on relâche juste l’embrayage alors qu’en F1, c’est bien plus compliqué. Quand on débute, il est également difficile de faire au mieux en qualifications, mais j’étais proche de Daniel en fin de saison, ça montre donc que l’expérience compte ».
Max, si vous étiez à la tête de la Formule 1, quelles seraient les spécifications techniques de la monoplace idéale ?
« Ce serait sûrement un V10 ou un V12 avec les pneus larges que nous avons actuellement. Je mettrais des réservoirs plus petits afin que l’on doive ravitailler pendant la course. Je mettrais peut-être un contrôle de traction mais c’est tout ».
Quelles voitures de catégories différentes aimeriez-vous piloter ?
« Pour le moment, non. J’y penserai après ma carrière en Formule 1 ».
Aston Martin et Red Bull développent conjointement une voiture hyper sportive, la AM-RB 001. En aurez-vous une dans votre garage ?
« Je n’en suis pas sûr car elle coûtera très cher. J’aime autant m’acheter 10 voitures avec cet argent. Et je me tiens aux règles sur la route, je veux garder mon permis ».
Vous vivez seul à Monaco depuis un moment, est-ce que cette étape a été difficile à franchir ?
« Pas vraiment, non. Je n’ai pas de souci à être seul et ça m’importe peu que ce soit en Belgique, aux Pays-Bas ou à Monaco. Je suis plutôt cool et je trouve des amis assez facilement ».
Vous avez d’ailleurs passé du temps avec un autre Néerlandais célèbre, le DJ Martin Garrix.
« Oui nous essayons de nous voir dès que nous sommes dans la même ville. Il n’est pas venu à Monaco car il n’y joue pas mais comme nous voyageons tous les deux, nous nous croisons plusieurs fois par an ».
Après des années à vivre et à voyager avec votre père, vous le voyez moins. Comment ça s’est passé ?
« Je pense que c’est normal de prendre sa propre voie. Nous parlons encore tous les jours même si nous ne nous voyons pas directement. J’aime être avec ma famille mais j’ai besoin de m’entraîner énormément et je vis à Monaco donc je dois y passer la majeure partie de mon temps ».
Où vous voyez-vous dans cinq ans ?
« Mon objectif est d’être champion du monde mais je ne suis pas inquiet à savoir quand ça arrivera. On fait toujours notre maximum, des fois les choses vont dans notre sens et des fois ce n’est pas le cas. Mais j’espère être champion dans les cinq prochaines années ».
Aviez-vous une idole parmi les pilotes, hormis votre père ?
« Pas vraiment, à part peut-être Alonso. Mais ce n’était pas vraiment une idole, plutôt le pilote que je respectais le plus. Ce qu’il a fait dans des voitures qui n’étaient pas les meilleures était extraordinaire, mais ça ne veut pas non plus dire que je le mets sur un piédestal ».
Enfin, quelle est votre variété de Red Bull préférée ?
« Le classique est celui qui a le plus de goût. J’aime bien l’édition jaune de l’été et je n’ai pas encore essayé celui qui est orange. Je ne peux pas en boire beaucoup compte tenu de mon programme d’entraînement mais quand je suis fatigué, j’en prends un ! »